Ce n'est vraiment pas un musée comme les autres : ouvert en février 1998, il occupe 36 000 m² sur le front de mer, non loin de Civic Square. Son emplacement a d'ailleurs fait l'objet de critiques : est-il sage d'exposer des trésors nationaux aussi près de l'eau, notamment dans une zone sismiquement aussi active ?
Te Papa a cela d'exceptionnel qu'il présente des collections et des expositions montrant toutes les facettes de la Nouvelle-Zélande, et pas seulement quelques aspects comme l'histoire Maori. On y voit notamment l'Histoire Naturelle, l'activité sismique, et les différents peuplements avec leurs cultures respectives. La façon de présenter les collections est très interactive et ludique : chaque exposition se trouve dans un grand espace qu'il s'agit d'explorer et de découvrir physiquement.
Grâce à l'exposition ludique sur la Nouvelle-Zélande, j'ai découvert que le kiwi (le fruit) était originaire de Chine. Le kiwi a donc d'abord été connu sous le nom de « groseille de Chine », sa chair rappelant par ailleurs celle de la groseille à maquereau.
Le kiwi est apparu en Nouvelle-Zélande en 1906, et il a fallu attendre les années 1950 pour qu'on s'y intéresse vraiment. Sa culture se développant en Nouvelle-Zélande, les Néo-zélandais durent lui trouver un nom plus marketing que "Groseille de Chine", qui n'était pas très vendeur surtout en période de Guerre Froide... Ils hésitèrent avec "melonettes", mais ils l'appelèrent finalement « kiwi », sa peau velue rappelant celle de l'oiseau du même nom, emblème du pays.
« Kiwi » a été adopté comme marque déposée à partir de 1974, et en 1996 les kiwis néo-zélandais sont identifiés comme "Zespri" pour les distinguer de ceux produits par les autres pays, notamment l'Italie qui est au coude-à-coude avec la Nouvelle Zélande, avec 30% de production mondiale pour chacun de ces deux pays.
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