Je vous ai déjà parlé des ibis : L'ibis à cou noir (Threskiornis molucca) est une espèce d'ibis endémique. Il est répandu dans tout le Nord, l'Est, et au Sud-Ouest de l'Australie. On ne le trouve pas en Tasmanie. Il vit dans toutes les régions qui ne sont pas désertiques, dans les marais, les prairies et à proximité des villes dans les décharges. Il niche dans les arbres, et il se nourrit de petits invertébrés aquatiques (écrevisses, moules,..) ou terrestres et de détritus humains (miam).
Les kangourous : Il existe 4 espèces principales de kangourous, mais 63 si on y ajoute les wallabies et autres wallaroos. Je ne vais pas vous raconter que c'est un marsupial, bla bla bla...
Ce que peu de gens savent en revanche, c'est que le mot kangourou dérive de gangurru, signifiant selon la légende "Je ne te comprends pas" dans la langue aborigène locale. Du moins c'est ce qu'a dit en 1770 son interlocuteur autochtone au naturaliste Sir Joseph Banks (du His Majesty's Bark Endeavour commandé par le capitaine James Cook) qui désignait un kangourou gris.
Les ornithorynques sont une petite espèce de mammifère semi-aquatique endémique de l'est de l'Australie, y compris en Tasmanie. C'est l'une des cinq espèces de l'ordre des monotrèmes, les seuls mammifères qui pondent des œufs au lieu de donner naissance à des petits vivants (les quatre autres espèces sont des échidnés, vous savez, ce genre de hérisson à long museau).
Drôle de bestiole qui a un bec de canard, des pattes de loutre et une queue de castor. Dangereuse aussi. C'est l'un des rares mammifères venimeux : le mâle porte un aiguillon sur les pattes postérieures qui peut libérer du venin capable d'infliger de vives douleurs à un être humain.
En France nous avons les vanneaux huppés, les Australiens ont des vanneaux soldats comme celui-ci.
Mon petit préféré, j'ai nommé le kookaburra ! Oiseau mythique dans la culture aborigène, son chant ressemble à s'y méprendre à un rire humain. Son nom australien est d'ailleurs Laughing Kookaburra. On le trouve dans toute la partie est de l'Australie.
Un iguane en pleine mue.
Sale bête ! Un crocodile marin guette sa proie.... C'est le plus grand et plus puissant reptile vivant à l’heure actuelle, puisqu'il mesure entre 4,3 et 5,5 mètres de long, pour un poids d’environ 770 kg. Néanmoins, la taille maximale dépasse les 7 mètres de long et le poids peut être de plus d'une tonne.
Les crocodiles marins tolèrent très bien l’eau salée et se trouvent aussi bien dans les eaux douces que sur les régions côtières. S'il ne sont pas endémiques à l'Australie, c'est là qu'ils sont le plus nombreux, principalement dans la zone de Darwin, tout au nord.
Les koalas sont justement une aberration darwinienne. Sans prédateurs, ces marsupiaux ont pu survivre et prospérer alors qu'ils dorment le plus clair de leur temps. Ce que je ne savais pas, c'est que les petits qui naissent ne supportent pas l'eucalyptus qui est hautement toxique. Leur mère les habitue en leur faisant manger une bouillie faite de mélange de lait et d'excréments riches en toxines... Bon appétit bien sûr !
L'émeu est, par sa taille, le deuxième plus grand oiseau du monde actuel derrière l'autruche. Il peut atteindre deux mètres de haut. Cet oiseau brun, au plumage original est commun sur presque tout le territoire australien bien qu'il évite les régions trop densément peuplées, les zones trop humides ou trop sèches. Il peut voyager sur de grandes distances d'un bon pas et si besoin courir à 50 kilomètres/heure.
Les émeus étaient chassés par les aborigènes qui utilisaient différentes techniques pour les attraper : leur tirant des flèches quand ils étaient en train de boire, empoisonnant leur eau de boisson, attirant les émeus en imitant leurs cris, faisant balancer une boule de plumes et de tissus sous les branches d'un arbre pour attirer leur curiosité. Les émeus constituaient une importante source de viande dans les régions où ils étaient endémiques mais ils étaient aussi utilisés en médecine traditionnelle comme onguent. Leur huile servait de lubrifiant. Elle était aussi mélangée à de l'ocre pour faire les peintures traditionnelles des cérémonies aussi bien que pour imprégner le bois des outils et des ustensiles.
Nous avons vu des Loriquets arc-en-ciel en liberté, mais ils étaient trop haut perchés pour que je puisse les photographier. Ces photos proviennent donc du zoo d'Auckland. Quoi qu'il en soit, ils sont très bruyants et très colorés, donc faciles à repérer dans les hauts arbres où ils se réfugient en bandes.
Même chose pour les photos de cacatoès à huppe jaune. C'est l'un des plus grands et des plus répandus cacatoès australiens. Il est fréquemment recherché comme animal de compagnie en et hors d'Australie.
Quant au lézard à collerette, nous n'en avons pas vu (la photo ci-dessous est celle d'un sujet naturalisé). Il est appelé ainsi à cause du large repli de peau qu'en temps normal il tient appliqué sur son cou. Lorsque l'animal se sent en danger, il ouvre sa gueule en grand et déploie sa collerette, formant une vaste tache menaçante jaune et rosée. Il semblerait que cette collerette, richement vascularisée, intervienne aussi dans la thermorégulation de l'animal.
Je vous épargnerai les photos de poissons :-D
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