Albert Park
La Clock Tower est l'emblème du campus de la Auckland University. Elle a été achevée en 1926.
Le campus
L'ASB Tennis Centre, dans le quartier de Parnell, accueillait à ce moment-là le Heineken Open.
Nous arrivons au Domain, le plus ancien parc de la ville, qui est situé dans le cratère du volcan Pukekawa. C'est là que se trouve l'Auckland War Memorial Museum, où nous nous rendons.
Voici le musée. Contrairement à ce que son nom indique, l'Auckland War Memorial Museum n'est pas un musée de la guerre, mais un musée d'Histoire maorie et d'Histoire Naturelle. Le bâtiment est de style néoclassique, et il est situé sur une colline qui domine la baie.
Un autre waka
Hei Tiki
Ce fusil date de la fin du XIXe siècle. Sa crosse est sculptée de dessins Maori, car son propriétaire lui associait une force spirituelle. Les Maori n'avaient évidemment pas d'armes à feu à l'arrivée des colons britanniques, mais cela a changé avec le Traité de Waitangi.
Une maison de réunion
Les tatouages faciaux (Tā moko). Les hommes Maori se tatouent le visage pour symboliser leur passage à l'âge adulte, après s'être aussi tatoué les fesses et les cuisses. Les femmes, elles, ne se tatouent que le menton et la lèvre inférieure.
Le tatouage facial symbolise aussi une identité (une moitié du visage symbolise la famille paternelle, l'autre la famille maternelle) et un statut social. Depuis 1990, le moko connaît à nouveau un vif succès, car il est un emblème de l'identité Maori.
Le tableau ci-dessous me donne l'occasion de vous parler du Traité de Waitangi, un événement incontournable de l'Histoire moderne de la Nouvelle-Zélande.
Le Traité de Waitangi (ou Te Tiriti o Waitangi en māori) fut signé le 6 février 1840 à Waitangi, dans la Baie des îles, en Nouvelle-Zélande, entre les représentants de la couronne britannique et les chefs de la Confédération des Tribus unies de Nouvelle-Zélande ainsi que d'autres chefs tribaux māori.
Le Traité, comme les néo-zélandais l'appellent simplement, fit formellement de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique, et plus généralement peut-être considéré comme l'acte de fondation de la Nouvelle-Zélande en tant que nation. Ce traité, et l'interprétation qui peut être faite des mots forgés dans sa version en māori, occupe encore une place importante dans la politique néo-zélandaise moderne et reste l'objet de vives controverses.
Le Traité en lui-même est passablement court : il ne regroupe que trois articles. L'article premier reconnaît la souveraineté de la Reine d'Angleterre sur la Nouvelle-Zélande ; l'article deux garantit aux chefs signataires le maintien de leurs prérogatives et possessions immobilières. Il précise également que les Māori ne peuvent vendre leurs terres qu'à la Couronne ; l'article trois garantit l'égalité des droits entre Māori et sujets britanniques (ce qui convenait aux Māori qui voyaient là une opportunité d'obtenir des armes à feu).
Des différences significatives existent cependant entre les versions anglaise et māori du texte, ce qui est la source de difficultés récurrentes dans son interprétation et limite grandement sa portée.
Le Traité, comme les néo-zélandais l'appellent simplement, fit formellement de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique, et plus généralement peut-être considéré comme l'acte de fondation de la Nouvelle-Zélande en tant que nation. Ce traité, et l'interprétation qui peut être faite des mots forgés dans sa version en māori, occupe encore une place importante dans la politique néo-zélandaise moderne et reste l'objet de vives controverses.
Le Traité en lui-même est passablement court : il ne regroupe que trois articles. L'article premier reconnaît la souveraineté de la Reine d'Angleterre sur la Nouvelle-Zélande ; l'article deux garantit aux chefs signataires le maintien de leurs prérogatives et possessions immobilières. Il précise également que les Māori ne peuvent vendre leurs terres qu'à la Couronne ; l'article trois garantit l'égalité des droits entre Māori et sujets britanniques (ce qui convenait aux Māori qui voyaient là une opportunité d'obtenir des armes à feu).
Des différences significatives existent cependant entre les versions anglaise et māori du texte, ce qui est la source de difficultés récurrentes dans son interprétation et limite grandement sa portée.
Voici un Kiwi naturalisé (l'une des 6 espèces existantes)
Cet oiseau bizarre est un Kakapo (également appelé perroquet-hibou) : C'est une espèce de perroquet nocturne endémique à la Nouvelle-Zélande. Son nom signifie « perroquet de nuit » en māori. Il est connu pour être le seul perroquet non-volant du monde, le plus lourd perroquet et peut-être l’oiseau qui a la plus longue durée de vie du monde.
Le kakapo habite les forêts de Nouvelle-Zélande, depuis le niveau de la mer jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Il vit principalement à terre mais peut grimper dans les arbres. Nocturne, il se réfugie dans des trous durant la journée. Autrefois commun dans tout l'archipel, son aire de répartition est aujourd'hui réduite à de rares îles septentrionales, devenues réserves.
Espèce menacée, le kakapo figure sur la liste des espèces de l'Annexe I du CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, dite de Washington) et fait l'objet d'un plan de sauvegarde de la part du Département de conservation néo-zélandais.
Le kakapo habite les forêts de Nouvelle-Zélande, depuis le niveau de la mer jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Il vit principalement à terre mais peut grimper dans les arbres. Nocturne, il se réfugie dans des trous durant la journée. Autrefois commun dans tout l'archipel, son aire de répartition est aujourd'hui réduite à de rares îles septentrionales, devenues réserves.
Espèce menacée, le kakapo figure sur la liste des espèces de l'Annexe I du CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, dite de Washington) et fait l'objet d'un plan de sauvegarde de la part du Département de conservation néo-zélandais.
Un qui n'a pas été protégé : le Moa. Les moas sont des espèces éteintes. Ils ont disparu environ 400 ans après l'arrivée des ancêtres des Māori dans l'archipel, soit vers 1500. Celui que l'on voit là fait environ 3 mètres de haut !!
Animation pour les enfants avec un "dinosaure"
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