mardi 20 janvier 2009

Un peu de logistique

Une fois les destinations arrêtées, il a fallu passer aux réservations, aux renseignements, aux choix d'excursions. Et c'est là que l'ex-chef de camp scout prend le pas sur l'amoureux de la nature. Un voyage tel que celui-là, c'est un peu comme un camp d'été sans enfants : une grille vide à remplir, des activités à imaginer, des logements à trouver, de la nourriture à prévoir, des transports à réserver, et un budget à gérer.

Que de souvenirs ! Comment circuler là-bas sans voiture et sans permis ? En avion pardi ! En tout, il y aura 11 trajets en avion (et un en car, entre Rotorua et Auckland). Merci qui ? Qantas et Cathay Pacific, chez qui je booke les billets en novembre. Je me dis que ça fait un sacré trajet, et je sais que 24h d'affilée dans un zinc, ça va pas le faire.

Malgré les vidéos de stretching et la bonne bouffe, je crains de ne pas supporter le décalage horaire, et je décide de faire une pause d'une journée à Hong-Kong, à l'aller comme au retour, histoire de ne pas finir en légume vivant. J'hésite au début, excité que je suis à l'idée de partir en Océanie... mais quand je réalise que mon vol Auckland-Hong Kong du retour est aussi long qu'un Paris-Los Angeles, je me dis que s'arrêter un peu pour souffler n'est pas une mauvaise idée.

Outre les vols, il me faut des hôtels. Et là, c'est coton parce que je dois réserver entre autre 4 nuits à Sydney à la veille du feu d'artifice du Nouvel An, comme si on m'attendait. Je commence à stresser (ceux qui me connaissent savent comment je suis dans ces moments-là) et je regarde mon Lonely Planet en espérant y trouver la révélation. Révélation qui apparaît sous le nom de "backpacker", et qui fera l'objet d'une rubrique en soi plus tard tellement c'est savoureux... Je cherche donc des backpackers, n'en trouve qu'un correct à Cairns, et là je me dis "mon petit Manu, il reste l'option SDC... sac de couchage".

C'est alors qu'apparaît ma chère Julie, mon petit poney magique qui me souffle le bon plan de l'année lors d'un petit dîner très sympa. Elle me parle du Travelodge de Sydney, et m'envoie sur un site extra répondant au doux nom d'Hotels.com. Béotien que je suis, je n'y avais même pas pensé ! Je découvre les joies de la promotion hôtelière et de la réservation en ligne.

Sydney est bientôt booké, suivi par tous les autres hôtels sauf Uluru et Cairns. Cairns parce que le backpacker était déjà booké, Uluru parce que le complexe hôtelier de Yulara est un horrible monopole et que si tu veux y dormir, tu dois raquer. Et j'ai raqué, parce que la seule alternative possible était un logement à Alice Springs, à 400 km d'Uluru. Vous m'avez bien regardé, il était hors de question de faire 800 km par jour en car pour voir un rocher, aussi beau et rouge soit-il.

Avions et hôtels, ok. Restent les excursions, et il faut tenir compte du budget. Je cible donc vraiment celles que je ne peux pas faire par mes propres moyens : La découverte du parc Uluru-Kata Tjutà, la plongée à Cairns, la Great Ocean Road, Milford Sound, le plateau volcanique à Rotorua, l'excursion dans les Marborough Sounds.

Pour la bouffe, on verra sur place, laissons libre cours à notre créativité et à nos envies bon sang ! Et c'est ainsi que nous partons, Adrien et moi, par un froid matin de décembre, vers l'autre côté.

1 commentaire:

  1. Ton petit Poney magique regarde avec nostalgie tous ces souvenirs...
    J'espere que vous avez bien profité.
    Gros bisous

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